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La police anglaise signale des radars bidons dans waze pour faire ralentir les automobilistes.
Ce sont pas les 1er (ni les derniers) à détourner waze de son usage initial. Les habitants d'une ville aux États-Unis avaient ajouté de faux ralentissements pour éloigner le trafic de leur bourgade.
Il a publié une photo de sa main, la police a pu en extraire ses empreintes digitales et l'identifier.
Le 24 janvier 2022, dans le cadre de la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, un nouvel alinéa a fait discrètement son apparition dans l’article 55-1 [1] du code de procédure pénale, qui réglemente la prise d’empreintes et de photo en garde à vue.
Le nouvel alinéa en question :
« Sans préjudice de l’application du troisième alinéa, lorsque la prise d’empreintes digitales ou palmaires ou d’une photographie constitue l’unique moyen d’identifier une personne qui est entendue en application des articles 61-1 ou 62-2 pour un crime ou un délit puni d’au moins trois ans d’emprisonnement et qui refuse de justifier de son identité ou qui fournit des éléments d’identité manifestement inexacts, cette opération peut être effectuée sans le consentement de cette personne, sur autorisation écrite du procureur de la République saisi d’une demande motivée par l’officier de police judiciaire. L’officier de police judiciaire ou, sous son contrôle, un agent de police judiciaire recourt à la contrainte dans la mesure strictement nécessaire et de manière proportionnée. Il tient compte, s’il y a lieu, de la vulnérabilité de la personne. Cette opération fait l’objet d’un procès-verbal, qui mentionne les raisons pour lesquelles elle constitue l’unique moyen d’identifier la personne ainsi que le jour et l’heure auxquels il y est procédé. Le procès verbal est transmis au procureur de la République, copie en ayant été remise à l’intéressé. »
Spéciale dédicace à mes sœurs et mes frères qui ont la trouille quand voilà la patrouille !
Un bon petit rap 😋
Les rues japonaises sont parsemées de mini-postes de polices, les "kōban". Ouverts 24h/24, ils sont parfois personnalisés en fonction de leur emplacement et abritent les agents de police de proximité.
Ils ont pour missions de :
- indiquer leur chemin aux passants
- compter les blessés et les morts dans les accidents de la route à Tokyo
- aider les gens ivres dans la rue
Ils sont très bien perçus par la population, car ils font preuve de patience et de politesse.
On en compte environ 6000, et plus de 1000 à Tokyo seulement.
Un schéma expliquant :
- que si la police ne vous permet pas de vous en aller, alors, vous êtes en garde à vue ;
- qu'il ne faut pas parler à la police sans la présence de son avocat.
Cette occultation ne sera ni permanente ni nationale : les zones concernées ne pourront excéder un rayon de deux kilomètres en agglomération, de dix kilomètres en dehors. Quand la police souhaitera faire un test d’alcoolémie ou de consommation de drogues, la durée du blocage sera limitée à deux heures. Elle passera à douze heures quand la police, ou le ministère de l’intérieur, souhaitera établir un barrage pour interpeller des terroristes, des évadés d’hôpitaux psychiatriques, des braqueurs ou autres malfaiteurs soupçonnés de crimes et délits passibles de trois ans de prison.
Durant ces fenêtres temporelles, toutes les alertes routières ne seront pas bloquées : seul le signalement des forces de police sera interdit. Les usagers continueront donc de recevoir les alertes radars puisque la Sécurité routière considère qu’elles sont utiles : elles permettent selon elle de faire « ralentir les conducteurs » dans les zones accidentogènes, comme le mentionne un communiqué de presse.
Les technologies de surveillance à distance basées sur l'IA, telles que la reconnaissance faciale, ont d'énormes implications pour les droits et libertés fondamentaux tels que la vie privée, mais elles sont déjà de plus en plus utilisées dans le public en Europe. Pour respecter « la vie privée et la dignité humaine », les députés ont déclaré que les législateurs européens devraient interdire de manière permanente la reconnaissance automatisée des personnes dans les espaces publics, affirmant que les citoyens ne devraient être surveillés que lorsqu'ils sont soupçonnés d'un crime. Le parlement a également appelé à l'interdiction d'utiliser des bases de données privées de reconnaissance faciale – comme le système d'IA controversé créé par la startup américaine Clearview (également déjà utilisé par certaines forces de police en Europe) – et a déclaré qu'une police prédictive basée sur des données comportementales devrait également être interdite. Les députés souhaitent également interdire les systèmes de notation sociale qui cherchent à évaluer la fiabilité des citoyens en fonction de leur comportement ou de leur personnalité.
Le Conseil d’Etat a annulé, jeudi 10 juin, quatre dispositions-phares du schéma national de maintien de l’ordre. Parmi elles, la très sensible « technique des nasses », utilisées pour encercler des groupes de manifestants. « Si cette technique peut s’avérer nécessaire dans certaines circonstances précises, elle est susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir », note le Conseil d’Etat dans son communiqué. « Le Conseil d’Etat annule ce point car rien ne garantit que son utilisation soit adaptée, nécessaire et proportionnée aux circonstances », est-il précisé dans le communiqué.
[...]S’agissant de la presse, l’instance considère que les journalistes « n’ont pas à quitter les lieux lorsqu’un attroupement est dispersé » et qu’ils n’ont pas « l’obligation d’obéir aux ordres de dispersion » des forces de l’ordre.
« Les journalistes doivent pouvoir continuer d’exercer librement leur mission d’information, même lors de la dispersion d’un attroupement. » « Ils ne peuvent donc être tenus de quitter les lieux, dès lors qu’ils se placent de telle sorte qu’ils ne puissent être confondus avec les manifestants ou faire obstacle à l’action des forces de l’ordre », ajoute le Conseil d’Etat.
Les « sages » considèrent en outre que le « ministre de l’intérieur ne peut pas imposer des conditions au port de protections par les journalistes ». Selon eux, dans une circulaire sur le maintien de l’ordre, le ministre ne peut « pas édicter ce type de règles à l’attention des journalistes comme de toute personne participant ou assistant à une manifestation. ».
Enfin, le Conseil d’Etat annule l’accréditation des journalistes, qu’ils possèdent ou non une carte de presse, pour avoir accès au canal d’informations en temps réel mis en place lors des manifestations.
Ben oui, contrairement à ce qu'on dit, le bitcoin n'est pas du si anonyme puisqu'il garde à vie la trace de toutes ses transactions.
Donc, ce qui doit être sanctionné, c'est le fait de ne pas avoir de motif légitime et non pas le fait de ne pas avoir l'attestation dérogatoire.
Depuis plusieurs années, les hélicoptères de la gendarmerie sont régulièrement déployés pour des missions de surveillance de l’espace public, et ce en toute illégalité. Dotés d’un matériel d’abord développé dans un contexte militaire, la police se vante de leur capacité d’espionnage bien supérieure à celles des drones : caméras thermiques avec zoom ultra-puissant, suivi automatisé des suspects, transmission en temps-réel des images à des postes de commandement…
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Aujourd’hui en tous cas, la police et la gendarmerie sont fières de leurs capacités de surveillance. Pendant le confinement, elles vantaient ainsi que l’hélicoptère « ne peut être ni vu ni entendu par les personnes au sol » et est doté de caméras « capables de deviner à des centaines de mètres la présence d’êtres humains ou d’animaux ». En 2018, il était précisé que la caméra pouvait même « identifier un individu à 1,5 km de distance » avec retransmission « en direct et suivi depuis le centre interministériel de crise du ministère de l’Intérieur ».En 2017, le commandant des « forces aériennes de la gendarmerie nationale » parle d’un « énorme zoom qui permet de lire à 300 mètres d’altitude une plaque d’immatriculation située à un kilomètre, d’identifier une personne à 2 km et un véhicule à 4 km », précisant qu’il peut « demander à la caméra de suivre automatiquement un objectif, quelle que soit la position ou la trajectoire de l’hélicoptère ».
Les capacités du matos 8-O ... Et ce n'est pas de la science-fiction.
Le renforcement des contrôles pendant la crise sanitaire contre les « fêtes clandestines », annoncé par le gouvernement, se fait en dehors de tout cadre légal spécifique. « On ne peut pas sanctionner le fait d’être à 30 dans un appartement », rappellent les juristes, sauf pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu, s’il est bien constaté. La mise en danger de la vie d’autrui « ne tient pas » non plus sur le plan du droit.
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« On peut refuser l’entrée aux policiers. Et s’ils rentrent quand même, c’est une violation de domicile et c’est une infraction pénale, aggravée par leur statut de force de l’ordre », explique Evan Raschel.Les forces de l’ordre arrivent pourtant parfois à rentrer. Comment ? « Il y a du bluff en quelque sorte, car les personnes ne savent pas. Quand les policiers tambourinent pour rentrer, c’est impressionnant. Ils profitent de la méconnaissance de la réglementation pour venir ». A partir du moment où on les laisse rentrer, le cadre légal est respecté. Même « bluff » sur les verbalisations pour non-respect du couvre-feu, alors que la personne est déjà à l’intérieur d’un domicile. « Ils verbalisent à tout va en sachant très bien que les verbalisés n’auront pas le courage de contester ou ne savent pas », ajoute le professeur de l’université de Clermont-Auvergne.
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Reste que « ça ne tient pas », soutient l’avocat Avner Doukhan. « Il faut un élément matériel et moral pour la mise en danger de la vie d’autrui, être persuadé que vous êtes atteint du coronavirus. La personne n’est pas forcément au courant, a fortiori si elle est asymptomatique », ajoute-t-il. « Vous ne pouvez pas montrer la causalité, il n’y a pas de preuve que les gens vont se contaminer dans ces lieux-là », confirme Audrey Darsonville, professeur de droit pénal à Nanterre. Sans parler du fait que le taux de mortalité du covid-19 est très faible chez les jeunes.« Ça se plaide comme on dit en droit. Car on est face à l’article 223-1 du Code pénal, qui n’a pas été pensé pour ça. La façon dont il est rédigé est assez floue, ce qui fait que certains procureurs, parquetiers, ont tenté de recourir à la mise en danger de la vie d’autrui. Mais pour l’instant, sans succès », souligne Evan Raschel. Les procédures sont donc très faibles pour ne pas dire vouées à l’échec. En résumé, comme rien « ne permet aux forces de l’ordre d’empêcher une fête clandestine, hormis pour tapage nocturne ou non-respect du couvre-feu s’il est constaté, pas mal de procédures ont fait l’objet d’un classement sans suite », explique Avner Doukhan.
De la même manière que sur la fermeture des frontières, le gouvernement a pris des mesures dont il sait parfaitement que certaines sont contraires aux droits fondamentaux et ne tiennent pas face au juge.
"En garde à vue, la demande des flics du code PIN doit donc au minimum s’accompagner d’une réquisition écrite du procureur exigeant d’accéder à votre téléphone ; deuxième condition : une enquête doit avoir été menée disant que des données du téléphone ont pu être utilisées pour commettre une infraction. En tout état de cause, le moment de la garde à vue ne permet pas de vérifier tout ça."
Donc non, on ne donne pas son code PIN aux flics. Il faut un papier signé du juge ou du procureur.
Le Conseil d’État vient d’exiger que la préfecture de police de Paris cesse sa surveillance par drones des manifestations (voir sa décision). Allant encore plus loin que son interdiction de mai dernier, la plus haute juridiction administrative est particulièrement virulente contre l’utilisation de drones en manifestation, laissant peu de place au gouvernement pour autoriser ceux-ci dans sa PPL Sécurité Globale. Le rapport de force s’inverse enfin : engouffrons-nous dans la brèche !
Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi Police, nous explique les raisons de sa démission