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Le kynodesme était un accessoire porté par certains athlètes de la Grèce antique participant aux Jeux panhelléniques. Il s'agissait d'une fine bande de cuir qui se fixait autour du prépuce afin de dissimuler le gland et qui pouvait ensuite être tiré jusqu'à la taille de manière à exhiber le scrotum. Les Grecs considéraient en effet le gland comme une des parties les plus importantes du corps masculin.
Boris Ier, souverain de la Bulgarie de 852 à 889, fut un chrétien un peu trop fervent. En 889, il renonça au pouvoir au profit de son fils aîné Vladimir, et se fit moine dans monastère. Vladimir tenta alors de restaurer l'ancienne religion, le tengrisme, ce qui fit sortir Boris de sa réserve : il combattit et vainquit son fils, lui creva les yeux et mit un autre fils sur le trône, en le menaçant du même sort s'il lui venait l'idée de suivre l'exemple de son frère.
Les premières traces de sédentarisation de l'humanité remontent à environ 9000 ans av. J.-C. tandis que l'Homo habilis, considéré comme le premier homme, est apparu il y a 2 700 000 ans. Cela signifie que le mode de vie nomade a été le quotidien de toute l'humanité pendant plus de 99% de son histoire.
C'est très probablement le phénomène de domestication et l'apparition de l'agriculture qui a contraint l'Homme à se fixer à une terre de façon pérenne.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les résistants slovènes construisirent un hôpital secret (Partizanska bolnica Franja) dans une gorge perdue dans la forêt. Uniquement accessible par des ponts rétractables, l'hôpital ne fut jamais découvert, malgré les nombreuses tentatives pour le localiser. Il pouvait accueillir 120 patients et était équipé d'une salle d'opération et de matériel de radiographie.
L’expression « une main de fer » se trouve dans la littérature française dès le XIXe siècle, mais l’association de cette image à celle du « gant de velours » est attribuée à Jean-Baptiste Bernadotte, un militaire français devenu roi de Suède en 1818. Au cours d’une conversation avec le comte d’Artois, il aurait prononcé cette phrase : « Il faut, pour gouverner les Français, une main de fer recouverte d’un gant de velours ».
Une nouvelle analyse d'une très rare sépulture de nourrisson en Europe suggère que les humains transportaient leurs petits en écharpe il y a 10 000 ans déjà.
Dans les années 1990, Kevin Mitnick fut le pirate informatique le plus recherché au monde. Premier hackeur à figurer sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés par le FBI, il devint la coqueluche des médias grâce à ses prouesses : il réussit notamment à mettre sur écoute certains agent du FBI. Sa traque fut également digne d'un film d'espionnage, avec l'expert japonais en sécurité informatique Tsutomu Shimomura qui vint en aide au FBI.
La citation "Il faut rendre à César ce qui est à César" ne fait pas référence à l'empereur Jules César mais à l'empereur Tibère. "César" était alors un cognomen (surnom) que portaient les empereurs romains ayant succédé à Jules César. On attribue cette citation à Jésus de Nazareth.
Jésus aurait prononcé mots lorsque les Pharisiens (qui le détestaient) lui demandèrent s'il fallait que les Juifs payent l'impôt à l'occupant romain. Cette question, destinée à déstabiliser Jésus, n'était autre qu'un piège. En répondant oui, il se serait fait le collaborateur de l'occupant, et en répondant non, il se serait fait passer pour un fauteur de trouble appelant à l'insurrection. Il répondit donc : "il faut rendre à césar ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu". Ce qui veut dire qu'il faut séparer les autorités civiles et les commandements de Dieu et qu'il faut tous deux les respecter.
Charlemagne possédait une épée baptisée "Joyeuse". C’est en l’honneur de cette épée que les chevaliers auraient pris pour cri d’arme « Montjoie ! ». Cette épée fut utilisée lors du sacre des rois de France et c’est un des plus anciens regalia (objet symbolique de royauté) du royaume de France qui subsiste actuellement. Elle est exposée au musée du Louvre.
Le nom « joyeuse » est dû au morceau de la sainte lance (celle qui perça Jésus sur la croix) qui était incrustée dans le pommeau de l’épée. L’épée utilisée à partir du XIIe siècle lors des sacres des rois de France a été fabriquée plus tardivement, bien que l’on prétendait qu’il s’agisse de la même.
Il était d'usage au XVIIe siècle d'accrocher les drapeaux des armées vaincues dans la nef de la cathédrale Notre-Dame. François-Henri de Montmorency, alors Maréchal de Luxembourg, rapporta de si nombreux étendards avec l'armée de Flandre de Louis XIV qu'il fut surnommé le tapissier de Notre-Dame.
La comptine "Le bon roi Dagobert" avait pour but de se moquer du roi Louis XVI, connu entre autres pour sa personnalité distraite, sans le nommer. Le "vrai" roi mérovingien Dagobert Ier était quant à lui un roi puissant et guerrier ayant développé le royaume franc.
La prospection archéologique réalisée en 2020 et 2021 par une équipe de chercheurs du projet Mega-Lithos, de l’université de Huelva et de l’entreprise archéologique Cota Cero, a mis en évidence un immense paysage mégalithique.
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L’implantation de premières pierres dressées a sans doute commencé dans la première moitié du Ve millénaire avant notre ère. Les chercheurs ont répertorié 526 menhirs in situ, d’une grande variété de formes et de tailles, la majorité au voisinage des 46 affleurements où ils ont été taillés dans la roche, de la grauwacke, sorte de grès gris à gris-vert. Beaucoup d’autres monolithes sont soit enterrés soit réemployés dans les tumulus, plateformes et autres enceintes découverts, ce qui suggère que le paysage mégalithique est le résultat de plusieurs phases de constructions réparties sur des millénaires.
Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, on pensait que la digestion était un processus purement mécanique. C'est le biologiste Lazzaro Spallanzani qui démontra sa nature principalement chimique, de façon plutôt audacieuse : il avala un petit tube en bois percé de trous, contenant un morceau de viande. Il récupéra le tube vide noirci par les sucs digestifs : le morceau de viande avait donc bien été digéré par une action chimique et non mécanique.
Une légende veut que du miel intact et comestible aurait été trouvé en 1905 dans un tombeau de la Vallée des rois, donnant la croyance que le miel ne périme pas. Les analyses révélèrent qu'il s'agissait en réalité de natron, un produit servant à la momification.
Les découvreurs mentionnèrent "du miel encore liquide qui n'avait pas perdu de son parfum" et forgèrent ainsi le mythe du miel dit des pyramides. La tombe KV46 abritait Youya et Thuyu, grands parents de Toutankhamon dans la tombe duquel furent trouvés en 1922 de véritables pots de miel vides.
Donc le miel se périme ? Au bout de combien de temps ?
Selon https://irna.fr/Le-miel-des-pyramides.html
Pour conclure, en ce qui concerne la légendaire capacité de conservation du miel, il semble qu’elle ne dépasse guère quelques années dans des conditions habituelles de stockage.
Le micropoint est une technique stéganographique apparue pendant la guerre franco-allemande de 1870 et utilisée pendant les deux guerres mondiales pour transmettre des textes ou des photographies. Ainsi, un texte pouvait avoir la taille d'un point typographique comme le point d'un i minuscule.
La France a déjà abrité simultanément deux capitales européennes. En 1939, le gouvernement polonais, en exil depuis l'invasion allemande, fut accueilli jusqu'en 1940 au château de Pignerolle, situé en périphérie d'Angers. La ville d'Angers est devenue de facto la capitale de la Pologne pendant 8 mois.
C’est une expression que nous n’avons plus tellement l’habitude d’entendre. Déjà, parce que c’est un vrai vire-langue et qu’en matière de prononciation elle est (presque) l’équivalent français du mot anglais « Worcestershire », ensuite parce que l’adjectif « picrocholine » n’a jamais été popularisé au point de faire partie du langage courant dans la mesure où, comme le note le Cnrtl, il ne s’emploie guère que dans l’expression « guerre picrocholine ».
[...]Définition de l’expression « guerre picrocholine »
La locution nominale « guerre picrocholine » est employée pour désigner, avec ironie, sarcasme ou humour, un conflit ou une querelle aux rebondissements burlesques et dont les motifs sont considérés comme futiles, obscures ou grotesques.
L’adjectif « picrocholine » est dérivé d’un nom propre, celui de Picrochole, personnage secondaire du roman de Rabelais, Gargantua.
Le mot Picrochole lui-même est une invention de l’auteur réputé pour ses innovations érudites et saugrenues. Le terme vient d’une fusion entre les mots grecs πικρός (picros), qui signifie « piquant, aigu, aigre » et χολή (kolè) qui signifie la « bile » (d’où le mot « colère »). On pourrait traduire littéralement le mot par « bile amère » et culturellement par « mauvaise humeur », ou « d’humeur acerbe ». D’ailleurs, nous rappelons que le mot « picrochole » se prononce « pikrokol »
[....]Origine de l’expression « guerre picrocholine »
De nombreux personnages emblématiques de roman ont eu leur quart d’heure de célébrité au point de laisser une empreinte pérenne dans la langue française (via le procédé stylistique d’antonomase, qui permet à un nom propre de se lexicaliser et de devenir, au fil du temps, un nom commun) : il en va ainsi pour Don Juan, Tartuffe, Apollon, Sosie (personnage de la pièce Amphitryon de Plaute), etc.
À notre grand dam, Picrochole n’aura pas eu cette chance. Comme nous le disions, l’utilisation de l’adjectif dérivé de son nom n’est utilisé que dans l’expression « guerre picrocholine ». Pourtant, l'œuvre de Rabelais dont il est tiré reste l’un des plus grands monuments littéraires du XVIe siècle.
Ce roman monumental, Gargantua, publié en 1534 (quelques années après la publication de Pantagruel) dans lequel Rabelais use sans cesse de l’esthétique carnavalesque en empruntant à la farce et au comique de situation, raconte les exploits du géant Gargantua.
Au cours de ces aventures, Rabelais narre aussi la guerre qui oppose le père de Gargantua, Grandgousier au tyran Picrochole (le voilà notre héros sans postérité). Ce personnage secondaire est présenté par Rabelais comme une figure d’opposition par rapport à Grandgousier, « le bon roi ». Il est donc revanchard, belliqueux et habité d’une folie mégalomane. Ces traits peu flatteurs le poussent à déclencher des hostilités sans raisons valables.
Dans le chapitre 26, Rabelais narre ainsi la déclaration de guerre de ce roi extravagant :
Picrochole, incontinent, entra dans une colère folle et, sans s'interroger davantage sur le pourquoi et le comment, fit crier par son pays ban et arrière-ban et ordonner que chacun, sous peine de la corde, se trouvât en armes sur la grande place devant le château, midi.
Il décrit par la suite la bataille que Picrochole et ses troupes mènent dans la déroute la plus complète, témoignant encore du manque de raison du personnage : « Alors, sans ordre ni organisation, ils se mirent en campagne pêle-mêle, dévastant et détruisant tout sur leur passage, n'épargnant pauvre ni riche, lieu saint ni profane ».Pour aller plus loin : Ce personnage caricatural aurait été inspiré par le seigneur de Lerné, M. Gaucher de Sainte-Marthe, un homme avec lequel la famille Rabelais était en conflit depuis la nuit des temps pour une histoire de droit de pêche.
D’autre part, la nouvelle datation implique que le piège à fossiles de Sterkfontein a capté des formes comparables à celles que l’on trouve en Afrique de l’Est à la même époque : A. africanus et A. afarensis appartiennent désormais à la même ère évolutive. Cette constatation suggère que ni le « berceau de l’humanité » d’Afrique de l’Est, ni celui d’Afrique du Sud ne peuvent être seuls à l’origine d’Homo, mais plutôt que ces deux régions spectaculairement riches en fossiles anciens sont plutôt des loupes sur le passé lointain que nous tend complaisamment la géologie. Très vraisemblablement, et comme on l’observe ultérieurement s’agissant d’Homo, les australopithèques aussi ont évolué au sein d’un réseau d’habitats, entre lesquels coulaient des flux géniques et culturels. Cette impression est d’autant plus stimulante que l’on sait, depuis 2015, que les plus anciens outils façonnés connus le furent près du lac Turkana, au Kenya, il y a quelque 3,3 millions d’années… donc au Pliocène sans doute par des mains australopithèques ! Les « berceaux de l’humanité » d’Afrique australe ou orientale ne sont que deux des habitats du réseau. Il reste à en découvrir d’autres, tout particulièrement sur la façade occidentale de l’Afrique, ce dont s’occupent activement les équipes des projets HoN et HoB !
Contrairement aux idées reçues, lors des joutes médiévales à cheval, le gagnant n’était pas celui qui faisait tomber l’opposant mais celui qui brisait le plus de lances sur l’armure adverse. En cas d'égalité, la longueur du morceau brisé permettait de désigner le vainqueur.
L'impact de l'astéroïde de Chicxulub, probablement à l'origine de la disparition des dinosaures, a libéré une énergie équivalente à des milliards de fois la bombe de Hiroshima (921 milliards pour l'estimation haute), et créé un trou de 100 km de largeur pour 30 km de profondeur. L'impact aurait aussi généré un tsunami de 1,5 km de hauteur dans le golfe du Mexique, qui s'est propagé dans tous les océans.
Fichtre ...