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Appeler les urgences (15, 17, 18, 112) avec un portable sans carte SIM… C'est strictement impossible en France.
Les radars fixes, sentinelles immobiles de nos routes, bénéficieront d’une tolérance accrue en 2025. Pour les vitesses inférieures ou égales à 100 km/h, la marge d’erreur passera de 5 à 7 km/h. Cette augmentation offre une plus grande flexibilité aux conducteurs dans les zones urbaines et péri-urbaines.
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Les radars mobiles, souvent dissimulés dans des véhicules banalisés, adopteront une approche plus clémente en 2025. Pour les vitesses inférieures à 100 km/h, la marge d’erreur passera de 10 à 12 km/h. Au-delà, elle atteindra 12% de la vitesse relevée, contre 10% actuellement.
Un comité des Nations Unies, [...] chargé de surveiller l’application du Pacte international sur les droits civils et politiques, a présenté ce jeudi 7 novembre ses conclusions accablantes pour la France.
Une des priorités de la France doit être de faire face à l’usage «excessif» de la force par la police, a estimé jeudi le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Dans ses recommandations rendues publiques, le comité écrit qu’il «demeure préoccupé par le nombre de cas signalés d’usage excessif de la force», «notamment lors des contrôles de la circulation routière, d’interpellations, d’évacuations forcées et des manifestations».
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Le comité souligne la « nécessité de réviser le cadre juridique et les procédures opérationnelles régissant l’utilisation de la force par les forces de l’ordre, y compris l’utilisation d’armes à feu et d’armes intermédiaires affectant de manière disproportionnée les membres de certains groupes minoritaires, en particulier les personnes d’ascendance africaine et d’origine arabe, les peuples autochtones et les migrants ».
La Cnil a rappelé à l'ordre les ministères de l'Intérieur et de la Justice. Dans son collimateur, plusieurs manquements relatifs au fichier de traitement des antécédents judiciaires.
OpSec failed...
Une enquête révèle que le gouvernement américain s'appuie sur un puissant outil appelé « Locate X » pour localiser les téléphones n'importe où dans le monde. Locate X utilise l'identifiant publicitaire...
Même plus besoin d'un mandat pour nous traquer alors ?
Le mot yakuza vient des chiffres 8, 9, 3 (prononcés en japonais ya, ku, sa), qui constituent la pire combinaison possible dans le jeu de carte traditionnel japonais oicho-kabu, qui signifie « perdants », « bons à rien ». Les yakuzas sont à l'origine issus des plus pauvres, des exclus de la société.
C'est pourquoi nombre de ses membres préfèrent les noms de gokudo (« la voie extrême ») ou de ninkyo dantai (« organisation honorable ou chevaleresque »)
Les bornes d'appels le long des autoroutes et dans les ascenseurs sont "de simples téléphones portables" qui fonctionnent avec des cartes SIM. Des escrocs dérobent ces cartes en vandalisant les appareils pour passer des appels ou envoyer des SMS frauduleux.
James Capone était le frère aîné d'Al Capone. Homme de loi, il combattit activement les trafiquants d'alcool durant la Prohibition et arrêta par la suite une vingtaine de tueurs recherchés par la police. Il finit sa carrière en tant que juge de paix.
Très belle infographique sur les progrès de l'humanité dans divers domaines (communications, médecine, éducation...)
Et un résumé ici ⇾ https://lehollandaisvolant.net/?id=20240315200533
Ce dernier a été rechercher la notice technique du radar utilisé. Cette notice précise que le radar est habilité à constater les vitesses comprises entre 0 et 250 km/h. « Je plaide devant vous la nullité de la procédure. La mesure de 275 km/h ne peut être considérée comme fiable puisqu’elle est supérieure à la limite fixée par la notice »
Le canadien George Cove fut un pionnier des énergies renouvelables. En 1905, il développa un dispositif de capture de l'énergie marémotrice ainsi qu'un panneau solaire qui lui valurent des ennuis : il fut kidnappé et on lui demanda d'arrêter de promouvoir ses appareils contre 25 000 dollars et une maison.
Il refusa, mais son usine ferma ses portes dans la foulée. Bien qu'il y ait des doutes sur l'efficacité de ses panneaux solaires (inventés 50 ans avant ceux de Bell), son kidnapping contribua sans doute à retarder l'émergence de cette technologie.
Une directive en préparation sur les violences faites aux femmes prévoit de caractériser le viol par l’absence de consentement. L’objectif est de faire converger les législations européennes. Plusieurs Etats, dont la France, s’y opposent.
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La directive sur la lutte contre les violences faites aux femmes et la violence domestique, qui veut notamment interdire les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel ou encore la stérilisation forcée. Si ce projet de loi, présenté par la Commission le 8 mars 2022, fait plutôt consensus, un point cristallise les oppositions : celui de savoir si les Vingt-Sept adoptent, ou non, une définition commune du viol, qui entraînerait de fait une convergence des sanctions à l’échelle européenne.Pour le Parlement européen, qui a arrêté sa position en juillet, il est impératif que ce soit le cas et que cette définition communautaire du viol soit assise, comme le propose la Commission, sur la notion de consentement : il suffit que la victime « n’ait pas consenti à l’acte sexuel » pour que le « crime de viol » soit « caractérisé », jugent les deux institutions. « Seule cette dernière approche permet la protection complète de l’intégrité sexuelle des victimes », peut-on lire dans l’article 5 du projet de loi de la Commission relatif au viol, que le Parlement européen a repris dans son intégralité.
Les Etats membres, pour leur part, ont, en juin, décidé d’exclure des négociations l’article 5 du projet de loi de la Commission. Une partie d’entre eux, au premier rang desquels la France mais aussi la Pologne, la Hongrie et la République tchèque, ne veulent pas entendre parler d’une définition européenne du viol. L’Allemagne n’est pas non plus enthousiaste. A l’inverse, la Grèce, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, la Croatie, la Suède, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal y sont favorables, mais, à ce stade, cela ne suffit pas.
Au sein de l’UE, chaque pays a sa propre définition de ce crime. En Belgique, la loi introduit la notion de consentement comme l’élément constitutif principal du crime, comme dans quinze autres Etats membres. Ailleurs, la définition du viol est d’abord et avant tout basée sur l’emploi de la force pour le commettre. Ainsi, la France considère qu’il est constitué quand un acte sexuel a été commis sous la menace, la contrainte, la surprise ou la violence.
« En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale. »
Nous sommes dans le deuxième épisode et Enzo Salina passe une soirée au commissariat avec les policiers – des camarades de foot – pour prendre un verre. Le portrait-robot d’un homme ayant agressé une femme est affiché. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du personnage [...].
Et pourtant, personne ne fait le rapprochement. Pire, Enzo Salina va jusqu’à poser à côté du dessin, plaisantant sur les ressemblances. « Putain, mais c’est vrai en plus », s’exclame l’un de ses deux copains. « Si tu savais ce qu’il fait ce mec, tu rigolerais moins », ajoute l’autre.
La scène est surréaliste. Et pourtant, elle s’est vraiment passée comme ça dans la vraie vie, comme l’a précisé au cours d’une conférence de presse Alice Géraud, autrice du livre dont s’inspire la série de France 2. Enzo Salina « a d’ailleurs raconté lors de son procès que c’était arrivé à plusieurs reprises, a-t-elle déclaré. Ce portrait-robot, il existait. Et avec le recul, on se rend compte que c’est la photocopie du violeur. C’est édifiant. »